J’ai recraché la vie.
Son goût de renfermé n’a pu entrer en moi.
Je l’ai recrachée sans colère, et sans haine, parce que l’ordre me hante,
Parce qu’au fond je me hais.
Après bien des plaisirs,
Après bien des gymnastiques,
Je lui ai dit non pour sa dernière étape, pour son dernier pas ;
Vrai, elle m’a manqué de peu.
Voilà. Je partirai, je croirai en l’amour,
J’irai, on me verra, on m’oubliera.
Mais sur les routes je sais désormais qui je suis, d’où je viens:
Je suis la mort, et la vie m’escortera.
Donnerstag, 28. Januar 2010
Escorte
Lourde l’inaction et le farniente. Lourde la haine, l’incompréhension la platitude des astres. Je ne veux rien et je ne suis rien.
Et même si un soir j’arrivais à l’amour, et si j’aimais, et si je savais vivre - audacieuse espérance ! - combien de temps pourrais-je m’attacher ?
Et parfois même, sombre, lorsque même la vie me pèse même la vie est triste, elle reprend le dessous. Je redeviens âme.
Et puisque je ne suis qu’esprit flottant entre deux rives de l’indécision, entre l’inconstance et l’amour absolu des autres, comment me croire ?
Et puis bien sûr je maudirai ces quelques phrases, bien sûr je me frapperai le cœur - « tu as perdu ton talent » ! – mais ai-je jamais eu quelquechose à dire ?
Enfin, je regarderai ces quelques mots « mépris, lourde, néant » comme métaphore de ma vie ; j’essaierai de recomposer mes espérances en miettes.
Mais lourde lourde l’inaction, lourde l’inconstance, la légèreté ; plein du mensonge de mon corps, j’avance, et pourtant…
Et pourtant un jour, je m’étais dit que jamais il n’en serait ainsi… je porte le deuil de ma jeunesse ; et c’est moi-même que j’enterre
Sous un sable mouvant, la vie, sous le poids du passé, l’amour ; je suis un vieillard sans passé, un mourant sans vie éternelle.
Je suis la mort, et la vie m’escortera.
Et même si un soir j’arrivais à l’amour, et si j’aimais, et si je savais vivre - audacieuse espérance ! - combien de temps pourrais-je m’attacher ?
Et parfois même, sombre, lorsque même la vie me pèse même la vie est triste, elle reprend le dessous. Je redeviens âme.
Et puisque je ne suis qu’esprit flottant entre deux rives de l’indécision, entre l’inconstance et l’amour absolu des autres, comment me croire ?
Et puis bien sûr je maudirai ces quelques phrases, bien sûr je me frapperai le cœur - « tu as perdu ton talent » ! – mais ai-je jamais eu quelquechose à dire ?
Enfin, je regarderai ces quelques mots « mépris, lourde, néant » comme métaphore de ma vie ; j’essaierai de recomposer mes espérances en miettes.
Mais lourde lourde l’inaction, lourde l’inconstance, la légèreté ; plein du mensonge de mon corps, j’avance, et pourtant…
Et pourtant un jour, je m’étais dit que jamais il n’en serait ainsi… je porte le deuil de ma jeunesse ; et c’est moi-même que j’enterre
Sous un sable mouvant, la vie, sous le poids du passé, l’amour ; je suis un vieillard sans passé, un mourant sans vie éternelle.
Je suis la mort, et la vie m’escortera.
Risquons-tout
Je cours.
Ma vie
S’allie
Au jour.
Un sourd
Se crie
L’envie
D’amour.
C’est moi !
Il voit,
Il sent
Le piège.
- Quel piège
M’attend ?
Ma vie
S’allie
Au jour.
Un sourd
Se crie
L’envie
D’amour.
C’est moi !
Il voit,
Il sent
Le piège.
- Quel piège
M’attend ?
Au creux de la fête
C’est le soir
Du poète ;
L’ombre prête
Son espoir.
Va t’asseoir
Loin de l’ét-
Range fête,
Va t’asseoir.
_________
Mon étoile,
C’est l’étoile
La plus sombre…
La voilà !
Endors-toi
A son ombre.
Du poète ;
L’ombre prête
Son espoir.
Va t’asseoir
Loin de l’ét-
Range fête,
Va t’asseoir.
_________
Mon étoile,
C’est l’étoile
La plus sombre…
La voilà !
Endors-toi
A son ombre.
Nouveau mur
Un nouvel échec !
La journée qui passe
M’a pris dans sa nasse
M’a cloué le bec,
Avec joie, avec
Ce qu’il faut d’audace
De regard tenace
De mots fiers, d’œil sec.
Rempli d’amour comme
Le poète et l’homme,
J’affronte un mur d’ombre …
Me voilà alors
Rêves de ma mort,
Illusions sans nombre !
La journée qui passe
M’a pris dans sa nasse
M’a cloué le bec,
Avec joie, avec
Ce qu’il faut d’audace
De regard tenace
De mots fiers, d’œil sec.
Rempli d’amour comme
Le poète et l’homme,
J’affronte un mur d’ombre …
Me voilà alors
Rêves de ma mort,
Illusions sans nombre !
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