C’est le matin doré.
Dans les champs tout s’éveille,
Et pleure de merveille
Le monde fatigué.
C’est la vie qui renaît –
O la vie sans pareille !
Délivré de la veille
Je bois l’aube à grands traits.
Un nouveau jour commence.
Ecoute le silence
Pour toi il s’évanouit.
Car tu es l’aube étrange,
Le royaume d’un ange,
Qui s’avance, inouï.