(1996-1999)

« Si tu m’aimes, je ne t’aime point.
Et si je t’aime, pauvre de moi ! »


Sherman

Donnerstag, 28. Januar 2010

La nuit de mai

Ma tête penche trop lourdement.
Mes yeux sont trop lourds de t’attendre.
Un instant de plus ! C’est toute ma vie que je t’accorde,
Et l’amour m’enchantera,
Et tu seras l’espoir sur cette terre.

Approche, approche, tandis que le monde tourne.
Est-il vrai – que ce n’est pas pour toi – que d’autres existent,
Sans te connaître ? La vie brisante !
La vie ? – elle n’aurait plus de merveille, plus d’inquiétudes,
Elle serait la mer sonore et monotone.

Mais si tu cherches un pilier
Où reposer ta tête lasse – une obscurité
Pour reposer tes yeux – regarde-moi ;
Je serai au cœur des autres, discrètement
Tu, je brûlerai pour toi.
________

Un jour tu tourneras vers moi ton visage ;
Un jour tes yeux m’emporteront,
Juste un instant ! Je te donnerai ma vie,
Et l’amour m’enchantera,
Et tu seras l’immense espoir sur cette terre.